Comment faire adhérer même les participants les plus sceptiques ?
En formation, il arrive de se retrouver face à des publics peu motivés, réticents voire hostiles. Pourtant, ces mêmes profils peuvent devenir les plus impliqués... à condition d’avoir la bonne approche.
Dans cet article, inspiré du parcours d’Hervé Tchdry, formateur et négociateur, découvrez des stratégies concrètes pour transformer les résistances en leviers d’engagement.
Réticence en formation : un frein… ou une opportunité ?
La réticence peut prendre différentes formes : désintérêt, opposition passive, méfiance... Elle ne signifie pas pour autant un refus d’apprendre. Bien souvent, elle cache :
- Des expériences passées négatives
- Une perte de confiance en ses capacités
- Une incompréhension des objectifs de la formation
Le premier réflexe à adopter : ne pas forcer mais écouter.
Créer un cadre sécurisant dès le départ
Avant même de penser à transmettre du contenu, il est essentiel de poser un cadre rassurant. Cela passe par :
- Une posture bienveillante et ferme
- Un temps d’accueil où chacun peut s’exprimer
- L’explicitation des objectifs et de ce que les participants vont gagner à s’impliquer
Hervé insiste sur la nécessité de « créer du lien avant de vouloir créer du contenu ».
Adapter son approche selon les profils
Qu’il s’agisse de chefs d’entreprise ou de personnes en réinsertion, l’approche doit être personnalisée :
- Pour les publics sceptiques : partir de leurs réalités, valoriser leur expérience
- Pour les profils dominants : instaurer un rapport d’égal à égal, cadrer avec fermeté
- Pour les publics en difficulté : mettre en valeur les premières réussites, encourager les efforts
L’enjeu est de rendre la formation utile dès les premières minutes, pour que chacun se sente concerné.
Rendre la formation active et engageante
Le meilleur levier d’engagement reste l’action. Hervé utilise plusieurs techniques :
- Jeux de rôle pour projeter dans des situations concrètes
- Défis en binôme ou petits groupes
- Recherches de solutions à partir de cas vécus par les apprenants
L’objectif : faire vivre la formation plus que la faire écouter.
Conclusion
Il n’y a pas de “bon” ou “mauvais” public : il y a des individus avec des histoires, des attentes, des freins… et des potentiels. En adaptant vos postures et vos méthodes, vous pouvez faire adhérer même les plus réticents. Et parfois, ce sont eux qui en tirent le plus de bénéfices.
À découvrir aussi :
Dans le Podcast de la Formation, Hervé Tchdry revient sur ses expériences de terrain et ses techniques pour gagner la confiance et l’engagement de tous les profils, même les plus inattendus.
Écouter le podcast d’Hervé Tchdry
De la réticence à l’engagement : réussir la formation avec tous les profils
